Veni, Vedi, Vomi
Aujourd'hui, une vérité religieuse m'a été assénée. Si l'Enfer existe, il prendra sûrement la forme d'une gueule de bois éternelle.
Ainsi, hier soir, soirée trop arrosée, je voyageais entre le canapé et les toilettes y deverser le trop-plein d'alcool ingéré. Les bavardages animés n'étaient plus que cacophonie chaotique, l'apartement chargé de gens, un parcours du combattant à l'aveugle. La bile jaune et acide expulsée par un estomac malmené me brûlait le palais, les spasmes déchiraient tout mes muscles. Je ne sais comment, je me retrouvais dans l'entrée, la tête entre les genoux, moyennement dérangé par les aller-retours incessants des convives. Une voix lointaine mais familière me proposa un lit. Mû par l'instinct de survie, je parcourais une dernière fois le salon, escaladant littérelement les escaliers de la mezzanine. Là, je tombais inconscient dans le lit salvateur. Le cauchemar ne faisait que commencer.
Après une nuit d'oubli profond, le réveil n'en fut que plus douloureux. Malgré un petit dej' aux croissant et petit pain frais, mon estomac se venga rapidement: plus rien ne pouvait y rester plus de dix minutes. C'est là qu'on se rend compte à quel point l'alcool anesthétie toute forme de douleur. Rien n'est plus agréable que la félicité d'un vomi en état d'ébriété: le même vomi quelques heures plus tard, accompagné des maux de tête et de la faiblesse générale relève d'un chemin croix vers la sobriété.
Puis vint le moment où je devais me décider à rentrer chez moi. 25 minutes de marche sous le soleil, le coeur au bord des lèvres, le pas incertain, et les regards des passants constatant mon allure de pute morte au maquillage sens dessus dessous.
Un jour, j'arrêterai.
Ainsi, hier soir, soirée trop arrosée, je voyageais entre le canapé et les toilettes y deverser le trop-plein d'alcool ingéré. Les bavardages animés n'étaient plus que cacophonie chaotique, l'apartement chargé de gens, un parcours du combattant à l'aveugle. La bile jaune et acide expulsée par un estomac malmené me brûlait le palais, les spasmes déchiraient tout mes muscles. Je ne sais comment, je me retrouvais dans l'entrée, la tête entre les genoux, moyennement dérangé par les aller-retours incessants des convives. Une voix lointaine mais familière me proposa un lit. Mû par l'instinct de survie, je parcourais une dernière fois le salon, escaladant littérelement les escaliers de la mezzanine. Là, je tombais inconscient dans le lit salvateur. Le cauchemar ne faisait que commencer.
Après une nuit d'oubli profond, le réveil n'en fut que plus douloureux. Malgré un petit dej' aux croissant et petit pain frais, mon estomac se venga rapidement: plus rien ne pouvait y rester plus de dix minutes. C'est là qu'on se rend compte à quel point l'alcool anesthétie toute forme de douleur. Rien n'est plus agréable que la félicité d'un vomi en état d'ébriété: le même vomi quelques heures plus tard, accompagné des maux de tête et de la faiblesse générale relève d'un chemin croix vers la sobriété.
Puis vint le moment où je devais me décider à rentrer chez moi. 25 minutes de marche sous le soleil, le coeur au bord des lèvres, le pas incertain, et les regards des passants constatant mon allure de pute morte au maquillage sens dessus dessous.
Un jour, j'arrêterai.